mercredi 29 décembre 2010

L'internet ou lin-terre-nette, histoire de notre logo

Tout commença par le choix du nom de notre blog.
Nous voulions qu'il contienne :
- le lin car c'est la culture emblématique du plateau du Neubourg,
- le Développement Durable car l'exploitation agricole du lycée est qualifiée Développement Durable,
- la modernité car même si nous sommes à la campagne, nous utilisons les dernières technologies pour les travaux agricoles.
Tout le monde réfléchissait sans trouver de nom satisfaisant, quand M. VALLE, notre professeur de biologie-écologie, nous propose "l'internet" en précisant de l'écrire LIN TERRE NETTE. Quel trait de génie ! Ce nom fut tout de suite adopté.

Fiers de cette trouvaille, nous avons décidé de le mettre en avant et pour cela nous avons lancer un concours de logo dans notre établissement.
C'est le logo de Caroline, membre du TNLA 2011, qui a été retenu.
Le logo de Caroline
 Cependant,  il fallait le simplifier.
Le hasard (à nouveau) veut que le mari de Sylvie, cuisinière au self du lycée et ACMO (Agent Chargée de la Mise en Oeuvre de la Sécurité et de l'Hygiène), a un mari BDiste et célèbre en Normandie et plus loin encore : Jean-Marie CORDOBA.
C'est lui qui a revisité notre logo en respectant et développant l'esprit de l'original :
- l'arobase est vert et est prolongé par une flèche pour évoquer le logo du recyclage ;
- toute la planète est inscrite dans ce mouvement intercuturel de recyclage ;
- la tige du lin en fleur prend naissance puis dessine l'arobase du recyclage. (Cf. spot sur les anas de lin brûlés dans la chaudière du lycée.)
M. RUEL, professeur d'agronomie, reconnaît même une feuille de blé en lieu et place de la tige de lin !
Comme quoi les artistes qui nous entourent sont proches de nos préoccupations car le blé est en effet la plus importante culture de l'exploitation du lycée, en superficie.

Ne trouvez-vous pas ce logo percutant, dynamique et rempli de nobles valeurs ?
En tout cas, il nous correspond et montre notre désir d'un blog vivant à l'image de notre lycée,  de notre ville, de notre département, de notre région et de l'enseignement agricole.

Encore bravo à Caroline et un immmmmmense merci à Jean-Marie.


vendredi 24 décembre 2010

Joyeux noël

Nous vous souhaitons à tous un joyeux Noël depuis Le Neubourg où il recommence à neiger...

Caroline, Kévin, Louis, Tristan, Vincent et Yohann

Cours des céréales

Les cours des céréales sont bien tenus en cette période de fin d'année, je vous invite à lire l'article de la France Agricole, publié le jeudi 23 décembre 2010 à 18h59.

Cours bien tenus

Les cours des céréales demeuraient sur une tendance assez ferme, jeudi. L'activité est toutefois calme sur le marché physique, en cette période de fin d'année.

Les volumes échangés sur le marché à terme, Euronext, se réduisent également, mais ont encore dépassé 10.000 lots durant la journée pour l'ensemble des échéances, sur le blé. La tendance haussière s'atténuait en fin de séance et le blé échéance mars 2011 gagnait 0,75 €/t, clôturant à 244,25 €/t, tandis que le maïs mars 2011 progressait de 1,50 €/t, à 225,50 €/t.

Sur le marché américain, le blé et le maïs affichaient de faibles variations en première partie de séance à Chicago. Les opérateurs pouvaient être tentés par des prises de profit après la nette hausse enregistrée récemment, notamment pour le maïs.

La sécheresse suscite beaucoup d'inquiétude en Argentine, ce qui a provoqué une nette remontée des cours mondiaux du maïs.

Le blé meunier français continue de bénéficier d'une bonne demande pour l'exportation pays tiers. Ainsi, Bruxelles a accordé 316.000 tonnes de certificats en une semaine, dont 270.400 tonnes pour la France. Le cumul des certificats octroyés depuis le début de la campagne dans l'UE atteint 10,9 Mt de blé, contre 8,2 Mt l'an passé à pareille époque.

Sur le marché mondial, les disponibilités en blé de qualité pourraient se restreindre en seconde partie de campagne. Des pluies importantes ont affecté la récolte australienne.

L'euro restait proche de 1,31 dollar, en séance.

Source : La France Agricole"


Qu'est-ce que le Trophée National des Lycées Agricoles ?

Nous vous parlons toujours du TNLA, voici quelques extraits du règlement et des photos d'archives pour vous expliquer en quoi consiste le concours...





Objectifs du Trophée National des Lycées Agricoles

Un Trophée National des Lycées Agricoles (T.N.L.A.) est organisé à Paris (Paris Expo – Porte de Versailles) du mercredi 23 février 2011 au dimanche 27 février 2011. Ce Trophée National des Lycées Agricoles vise différents objectifs :
  • Valoriser l’élevage bovin laitier ou allaitant dans les exploitations pédagogiques des établissements d’enseignement agricole publics ou privés ;
  • Valoriser le travail réalisé dans les établissements d’enseignement agricole pour la formation des élèves ;
  • Valoriser l’enseignement pluridisciplinaire (enseignement technique, enseignement d’expression française, enseignement socioculturel, enseignement des Technologies de l’Informatique et du Multimédia (T.I.M.), enseignement des langues étrangères, …) ;
  • Renforcer le partenariat entre enseignements et professionnels ;
  • Donner une image moderne du métier d’éleveur bovin.

Epreuves
Le Trophée National des Lycées Agricoles comprend cinq épreuves que nous vous avons déjà détaillées dans un message libellé "L'équipe du TNLA 2011".


Chaque établissement doit obligatoirement participer à l’ensemble des épreuves.
Le Trophée National des Lycées Agricoles distinguera quatre sections (deux sections en races laitières et deux sections en races allaitantes) :
- 1 ère section Prim’Holstein, Montbéliarde, Normande ;
- 2 ème section Autres races laitières ;
- 3 ème section Charolaise, Limousine, Blonde d’Aquitaine et Salers ;
- 4 ème section Autres races allaitantes.

Nous, nous concourons dans la 1ère section puisque Corolle est une Prim'Holstein. Notre troupeau est composé exclusivement de vaches de race Normande ou Prim'Holstein.

Organisateurs
Le Trophée National des Lycées Agricoles est organisé par Comexposium, organisateur du Salon International de l’Agriculture, par le Concours Général Agricole et par le Groupe France Agricole, éditeur de La France Agricole et de L’éleveur Laitier, avec le soutien de l’Enseignement Agricole.

 
Palmarès et récompenses
Chaque établissement participant au Trophée National des Lycées Agricoles reçoit une plaque commémorative...


Lorsque nous sommes venus soutenir l'équipe de l'an dernier au Salon, nous avons adoré cette ambiance où chacun retient son souffle et où tous sont fiers d'être ici.


Nous y serons très bientôt. Pourvu que nous soyons à la hauteur. Comme tout concours, l'important n'est pas forcément de gagner, mais reconnaissons qu'il serait quand même bien d'être sur le podium...

Réunion Arvalis


Site expérimental Arvalis

Le vendredi 3 Décembre de 13h30 à 17h une réunion Arvalis s'est déroulée dans l'amphithéâtre du Lycée Gilbert Martin du Neubourg. Celle-ci avait pour but d'informer sur l'évolution de l'agriculture (GPS) qu'elle soit technique ou bien sur les végetaux (suivi cultural de l'orge). Elle était destinée aux agriculteurs ainsi qu'aux élèves de BAC PRO 2 CGEA.

mercredi 22 décembre 2010

L'Enseignement Agricole et la coopération internationale

S'appuyant sur l'article L 811-1 du Code Rural, notre établissement favorise les actions de coopération internationale, notamment en favorisant les échanges d'apprentis avec le Kingston Maurward College de Dorchester (Angleterre) et l'accueil de stagiaires marocains sur l'exploitation du Lycée.
Vue Sud-Ouest de la Grand-Place de Bruxelles
De plus, les professeurs et formateurs organisent régulièrement des voyages d'études à l'étranger. Le dernier en date est celui réalisé en Belgique par les classes de 3ème et les apprentis préparant un CAPA.
Grâce au parrainage du Député Européen, Jean-Paul Gauzès, ils ont pu, en plus d'une visite privilégiée du Parlement Européen de Bruxelles, visiter la capitale belge, son Atomium et les mines désaffectées de La Lewarde, en France.

lundi 20 décembre 2010

Le département de l'Eure


Limitrophe des départements de l'Oise, du Calvados, de la Seine-Maritime, de l'Orne, du Val d'Oise, des Yvelines et d'Eure-et-Loir, le département de l'Eure est à une heure de Paris environ. Le département compte 675 communes, actuellement toutes sous la neige... depuis vendredi soir.



Le département compte 616 000 habitants. La Préfecture du département est Evreux, ville de 54 000 habitants située à 25 km du Neubourg.
63 % de la superficie du département est consacrée à l'agriculture (cultures de céréales, protéagineux, olianégeux, surfaces en herbes, vergers, pépinières...).

Célèbre pour ses pommes, ses pommiers, son cidre, son lin, ses vaches, ses chaumières et ses colombages, l'Eure compte de nombreux sites à découvrir. 


Citons

  • à moins de 10 kilomètres du Neubourg :

le Château du Champ-de-Bataille (5 km du Neubourg)
visite commentée par Jacques Garcia, propriétaire
le Domaine d'Harcourt comprenant le château et l'Arboretum (9 km )
le Moulin Amour (9 km)
  • à moins de 30 kilomètres du Neubourg:
l'Abbaye du Bec-Hellouin (18 km)
l'ancienne cité drapière de Louviers (21 km)
le Musée du Verre de Conches-en-Ouche (21 km)
le Potager et le Château de Beaumesnil (24 km)
le Musée, Gisacum, et la Cathédrale d'Evreux (25 km)
le Château d'Acquigny (26 km)
le Clos Saint-François de Saint-Victor de l'Epine (27 km)
le Musée des Beaux-Arts de Bernay (29 km)

  • à moins de 50 kilomètres du Neubourg:

la Maison du Lin de Routot (33 km)
les Jardins de Miserey (35 km)
le Musée de la Batellerie de Poses (35 km)
le Chocolatrium de Damville (36 km)
le Musée Alfred Canel de Pont-Audemer (42 km)
le Château Gaillard et le Musée Nicolas Poussin des Andelys ( 43 km )
la Distillerie Busnel et la Maison du Pays d'Auge et des calvados de Cormeilles (46 km)
le Musée du sabot de la Haye de Routot (47 km)
le Château du Blanc-Buisson de Saint-Pierre-du-Mesnil (49 km)

  • Au-delà de 50 kilomètres du Neubourg, mais toujours dans le département de l'Eure :

le Pressoir d'Or de Boisemont ( 53 km)
la Tour de l'Eglise Sainte-Madeleine de Verneuil-sur-Avre (54 km)
le Vieux Moulin et le Musée A.G. Poulain de Vernon (54 km)
le Château de Vandrimare (55 km)
le Musée des Instruments à Vent de la Couture-Boussey (56 km)
le Château de Vascoeuil (à 58 km )
la Maison de Claude Monet et le Musée des impressionnistes à Giverny (58 km)
le Musée du Peigne d'Ezy-sur-Eure (61 km)
la Maison du Calvados Morin à Ivry-la-Bataille (61 km)
la Halle de Lyons-la-Forêt qui a inspiré Chabrol, Renoir pour Mme Bovary  (63 km)
le Château de Fleury-la-Forêt (70 km)
le Château-fort de Gisors (83 km)

Les chaleureux habitants sont prêts à vous accueillir, mais, sûrement est-il plus prudent d'attendre un peu avant de venir découvrir ces trésors de l'Eure...

samedi 18 décembre 2010

Musiques actuelles

Nous avons eu hier une conférence sur les musiques actuelles dans l'amphi du lycée. Olivier Gall, de l'Abordage, nous a retracé toute l'histoire des musiques que nous écoutons depuis les chants d'esclaves jusqu'aux musiques électroniques, rap...
L'Abordage est la scène des musiques actuelles d'Evreux et organise, outre des concerts tout au long de l'année, le festival "Rock dans tous ses états" dont ce sera la 28ème édition cette année.
Pour plus d'infos : http://www.abordage.net/

Retenus dans le cadre d'un appel à projet de la Région, nous allons également assister à un concert du groupe Orchester, puis nous rencontrons les membres du groupe au lycée en mars prochain. Nous aurons également d'autres rencontres autour de ce thème.
http://www.myspace.com/orchester

Parallèlement à ce projet, Franck, l'animateur de la Communauté de Communes accueille également tous ceux qui sont intéressés par la MAO le mardi soir au foyer. Quant aux élèves de 3ème, ils poursuivent chaque mardi soir la découverte du rythme et du chant...


Merci à Franck, M. Cantayre, M. Valle... et rendez-vous lors d'Agri'zik, rencontres des groupes des lycées agricoles de la région, organisées fin mars 2011 par les étudiants de Chambray, et à "34 en scène" (soirée spectacle des associations culturelles de la Communauté de Communes du Plateau du Neubourg).

Mon plus bel arbre


2011 est l’Année Internationale des Forêts, dans ce cadre, la Fédération Française des clubs UNESCO et la Mission Laïque Française organisent une action éducative sur le thème « Mon plus bel arbre ».

L’objectif de cette action est une sensibilisation du plus grand nombre sur l’importance de l’arbre et de la forêt afin de faire prendre conscience de la place de l’arbre aussi bien sur le plan environnemental que sur le plan culturel. Cette approche doit permettre d’établir la relation entre biodiversité et diversité culturelle.

« Les arbres, facteurs de développement durable »


www.mon plusbelarbre.org

Les élèves de la classe de première STAV participeront à cette action en envoyant 2 productions sous forme d’une photo, d’un dessin ou d’un schéma accompagné d’un texte explicatif pour chaque production. Les productions envoyées aux organisateurs seront alors mises en ligne sur le site  www.mon plusbelarbre.org, ce qui permettra aux participants de choisir les productions les plus pertinentes. Les élèves rapporteront leurs propositions à la rentrée de janvier.
Ce projet trouvera un prolongement pédagogique et fera l’objet d’un travail en biologie et en agronomie. A cette occasion une sortie pédagogique, au moins, sera organisée.

Un premier plan de travail a été défini sur ce thème :

La place de l’arbre en agriculture
  1. Historique
  1. L’arbre dans le paysage
      Des paysages et des Hommes – Arbres et toponymie – Bocage - Remembrement
  1. Arbre et biomasse
      Energie et stockage du carbone
  1. Un petit tour dans le monde
      Déforestation – Arbre et culture - Erosion
  1. L’agroforesterie
     Systèmes de cultures innovants– Biodiversité – Entretien de la fertilité

Merci à Mme Gouysse et aux élèves de 1ère STAV

vendredi 17 décembre 2010

Productions agricoles et sécurité alimentaire

Le 14 décembre était la date limite du dépôt de notre dossier au Concours 2011 des Lycées agricoles, organisé par le Conseil Supérieur du Notariat, qui avait pour thème "Productions agricoles et sécurité alimentaire".



Ce travail a été enrichi par un voyage d’études en Haute-Savoie en octobre 2010, où les élèves ont pu découvrir un autre territoire et ont rencontré des agriculteurs et des transformateurs. Produire du lait à partir de deux territoires, plaine et montagne, fabriquer du Reblochon et de l’Abondance au lait cru tous les jours et le commercialiser sont des tâches qu’un seul agriculteur est amené à faire en zone de montagne. Produire des légumes biologiques et les commercialiser en totalité par l’intermédiaire d’une AMAP a été aussi une expérience intéressante à découvrir pour nos élèves.

Les élèves ont visité également deux exploitations du département de l’Eure en septembre et novembre 2010, qui les ont marqués : un éleveur qui transformait du lait de vache en glaces ; un agriculteur, pratiquant l’agriculture intégrée depuis de nombreuses années qui se lançait dans l’agroforesterie ; il diminuait donc sa surface cultivée au profit de la plantation d’arbres afin de favoriser la biodiversité.


       Le concept de la sécurité alimentaire fait référence à la disponibilité et l’accès à la nourriture en quantité et qualité suffisante. Celle-ci fait aussi référence  à la  sécurité sanitaire des aliments destinés à la consommation humaine.    
       De plus beaucoup considèrent l’accès à la nourriture, non pas comme un droit fondamental mais comme un privilège. La sécurité alimentaire signifie donc que des aliments sont disponibles à tout moment et, que tous y ont accès, que ces aliments sont appropriés au point de vue nutritionnel, en quantité suffisante, en qualité et en variété.     

       La sécurité alimentaire dans les pays développés qui ont accès à l’eau et à l’alimentation concernera les problématiques liées aux ressources alimentaires. 
Le dossier présenté a abordé les 9 thèmes suivants : la démographie mondiale, la mondialisation, la volatilité des marchés, les cultures énergétiques, les O.G.M. ou organismes génétiquement modifiés, l’agriculture biologique, être locavore, les circuits courts,  les futures denrées alimentaires 

Le dossier proposé « Productions agricoles et sécurité alimentaire » a amené, les élèves de la classe de terminale STAV*, à aborder des thèmes d’actualité qui sont dans leur référentiel. Après avoir défini les thèmes en classe entière, 10 groupes de travail se sont constitués. Le dossier présenté reprend les thèmes travaillés.

L'agriculture et la valeur ajoutée en Normandie

Répartition du territoire métropolitain

(en milliers d'hectares - *Estimation)
1950
1980
1990
2009*
Superficie agricole utilisée
34 407
31 744
30 596
29 280
- Terres arables
19 137
17 472
17 950
18 400
- Superficies toujours en herbe
13 221
12 850
11 437
9 910
- Vignes, vergers, autres
2 050
1 422
1 209
970
Territoire agricole non cultivé
4 780
2 757
2 807
2 550
Peupleraies, bois et forêts
11 301
14 615
15 026
15 570
Territoire non agricole
4 431
5 804
6 490
7 519
Territoire métropolitain
54 919
54 919
54 919
54 919


Source : Agreste
Parallèlement à la diminution de la SAU régionale (Haute et Basse Normandie confondues), la taille moyenne de l’exploitation normande progresse. Entre 1988 et 2007, celle-ci est passée de 25 ha à 50 ha en Basse-Normandie, et de 35 ha à 66 ha en Haute-Normandie. La taille moyenne d’une exploitation normande est désormais de 55 ha (toutes exploitations confondues).
Deux types d'exploitations agricoles se distinguent :
  • Les exploitations "professionnelles" : Elles sont 20 600 en Normandie et représentent 56 % des exploitations agricoles normandes. Elles valorisent 92 % de la superficie agricole utile (SAU) normande. Cela porte à 81 hectares la superficie moyenne de l'exploitation professionnelle en Basse-Normandie et à 108 hectares cette superficie en Haute-Normandie (77 ha en France).
    Entre 1988 et 2007, la taille moyenne d'une exploitation professionnelle est passée de 40 ha à 81 ha en Basse-Normandie et de 57 ha à 108 ha en Haute-Normandie. La taille moyenne d’une exploitation agricole normande qualifiée de "professionnelle" est désormais de 90 ha (77 ha en France métropolitaine)

Les exploitations dites "de complément" : Les autres, dites "de complément", au nombre de 16 070, font travailler moins de 0,75 UTA* et/ou ont une faible dimension économique (moins de 12 ha de blé). Depuis 2000, dans la région, la part de ces dernières a régressé, repassant sous la barre des 50 %. elles représentent 44 % des exploitations agricoles normandes (contre 36 % en France).  Elles ont à leur tête des chefs d'exploitation âgés ou pluri-actifs.
mais ne valorisent que 8 % de la SAU régionale. Leur superficie est en moyenne de 9 hectares en Basse-Normandie et de 12 hectares en Haute-Normandie (12 ha en France). Ces données évoluent peu au fil des ans
.

Hier soir, la fête....

Et oui, hier soir avait lieu notre dernière soirée de l'année 2010 au lycée... Mais nous en aurons d'autres... Quelle ambiance !



Merci à Grégory, le DJ, aux organisateurs de cette soirée, à tous ceux qui ont aidé à débarasser, réaménager le self, à ceux qui ont tenu le bar et aux personnels qui ont permis la tenue de cette soirée d'enfer....
Bonnes vacances à tous...

jeudi 16 décembre 2010

L’agriculture et l’emploi dans l'Eure


C’est plus de 12000 actifs dont 1800 salariés permanents soit 4% de l’emploi départemental qui génèrent un chiffre d’affaire de 600 millions d’euros.

40 PME agro-alimentaires proposent 2500 emplois.
La Normandie est une importante région agroalimentaire. La filière, fortement influencée par l'amont agricole, s'appuie sur un dense tissu de PME dynamiques souvent d'origine familiale, mais aussi sur de grandes entreprises nationales ou internationales ainsi que sur des sociétés coopératives positionnées en aval des principales productions agricoles de la région.
L'agroalimentaire constitue le premier employeur de l’industrie normande, avec 16 % des emplois salariés industriels. Cette orientation est fortement influencée par la Basse-Normandie, qui compte 22 % de ses emplois salariés industriels dans l'agroalimentaire contre 11 % pour la Haute-Normandie.


L’enquête annuelle d’entreprises de 2007 dénombre 146 entreprises agroalimentaires de plus de 20 salariés ayant leur siège social dans la région et possédant 252 établissements de production. Elles font travailler 22 670 personnes, soit une moyenne de 155 emplois par entreprise (ce chiffre s'élève à 36 500 emplois, si l'on considère l'ensemble des entreprises de la région, toutes tailles confondues). Ces 146 entreprises réalisent un chiffre d'affaires net de 7,5 milliards d'euros, ce qui positionne la Normandie à la 5e place dans l’ensemble des régions françaises, avec près de 6 % du chiffre d'affaires national des IAA. Les premières régions, en terme de chiffre d'affaires, sont la Bretagne et les Pays de la Loire.
En Basse-Normandie, la filière agroalimentaire est principalement axée sur la transformation des matières premières produites localement (lait et viande). Une partie de ces produits transformés bénéficie d'ailleurs d'une AOC qui ancre la production au territoire. Des filières innovantes complètent cette offre : salades 4e gamme, plats cuisinés, produits traiteur de la mer, produits sucrés… Dans cette région, 70 % du chiffre d'affaires net des IAA proviennent des secteurs "lait et viandes".
En Haute-Normandie, du fait de l'activité portuaire du pôle Rouen/Le Havre, l'activité agroalimentaire est essentiellement orientée vers les produits d'épicerie et la transformation de matières premières importées (chocolat, thé, café). Ainsi, la contribution des secteurs "lait et viandes" est plus limitée : moins de 10 % du chiffre d'affaires net des IAA de la région. En revanche, le secteur "autres industries alimentaires", qui regroupe notamment les activités d'épicerie, globalise 80 % du chiffre d'affaires des IAA de la région.
Au niveau de la Normandie, l'industrie laitière emploie 28 % de l'effectif salarié moyen régional des établissements agroalimentaires et contribue à plus de 30 % du chiffre d'affaires de la filière agroalimentaire normande. La transformation laitière est principalement bas-normande puisque cette région emploie 80 % de l'effectif salarié moyen des établissements laitiers normands.
La filière des viandes emploie 25 % de l'effectif salarié moyen régional des établissements agroalimentaires. Elle génère 16 % du chiffre d'affaires total des IAA normandes.
Autre activité importante en Normandie : les produits d'épicerie (sucre, chocolat, confiserie, thé, café, épices…), avec 20 % des emplois et 38 % du chiffre d'affaires de l'agroalimentaire régional. Autre secteur : l'industrie de transformation du poisson avec 5 % de l'emploi régional et 3 % du chiffre d'affaires régional des IAA. Le travail du grain est peu développé en Normandie, cette filière est davantage tournée vers l'export, notamment via le port de Rouen.

mercredi 15 décembre 2010

La Région Haute-Normandie

La Haute Normandie est une région de France, créée en 1956, qui regroupe deux départements : la Seine-Maritime et l’Eure. Elle correspond à la partie orientale de l’ancienne province de Normandie.


Cette région accueille 1 860 000 habitants, soit 3% de la population française. C’est la région la plus jeune de France avec 36.5 % de moins de 25 ans.




La Haute-Normandie s’étend sur 2% du territoire national, soit 12 317 km². Des forêts d’exception s’étendent sur 20% du territoire. Dans les terres alternent des régions bocagères plus ou moins vallonnées, essentiellement consacrées à l’élevage, des régions de plaine ou plateaux, orientées vers les grandes cultures et des forêts. La Haute-Normandie est la première région productrice de lin.

Située en aval de la Seine, la Haute-Normandie est le débouché naturel du Bassin Parisien pour accéder à la mer. Le relief et l’hydrographie ont favorisé au XIXème siècle la création d’industries textiles et de papeteries. Plusieurs raffineries se sont implantées entre Rouen et Le Havre pendant la guerre. Un pôle pétrochimique considérable s’est ainsi développé autour de cet axe et réalise un tiers de la production française de produits raffinés. Dans les années soixante, l’industrie automobile s’est installée, suivie par d’autres industries spécialisées en électronique, parfums, ou bien encore pharmacie. Dans les années quatre-vingt, deux centrales nucléaires ont été construites, Paluel et Penly, produisant un dixième de l’électricité française. La forte implantation de l’activité  industrielle et le développement important de l’agriculture céréalière vont de pair avec l’activité portuaire. Les ports autonomes du Havre et de Rouen occupent les 2ème et 6ème rangs parmi les ports français.

Merci à la classe de Terminale STAV et Mmes Vauquelin et Gouysse

lundi 13 décembre 2010

Cheptel

Notre exploitation compte :

72 vaches
71 génisses de quelques jours à 3 ans
5 veaux mâles
5 boeufs
4300 poulets

Une haie champêtre sur le plateau du Neubourg

Dans notre paysage de plaine les haies se font plutôt rares.  Qu’elle est donc son histoire ?

L’exploitation du lycée compte un atelier volailles label depuis 1987. Le cahier des charges pour ce type d’élevage impose un parcours en herbe de 2 m2 par animal. Les volailles disposent ainsi d’un parcours en herbe d’environ 1 ha où ils sortent chaque jour dès l’âge de 6 semaines. Ils peuvent ainsi faire de l’exercice qui leur fera le plus grand bien. Dès 1988, dans le cadre d’un projet avec la classe de 4ème technologique, l’implantation d’une haie champêtre a été réalisée de façon à abriter le parcours et à apporter davantage de bien être aux volailles.

Cette haie de 150 m se compose de 25 arbres de haut jet, espacés de 6 m, ils sont conduits en fut. Ce sont des arbres de grand développement. Les essences pour les arbres de haut jet sont : merisiers, frênes, érables sycomores, tilleuls, tulipiers et chênes rouges d’Amérique. Dans les intervalles,  on trouve tous les mètres des arbres de bourrage, ils doivent être taillés et sont destinés à garnir la base de la haie, on trouve des noisetiers, des charmes, des cornouillers, des érables champêtres, des houx.

L’intérêt de ce type de haie réside dans la diversité des espèces et dans leur choix aussi, puisque la majorité des arbres sont des essences poussant spontanément dans la région. Cette variété est aussi intéressante d’un point de vue esthétique, particulièrement à l’automne. Enfin les volailles par leur fréquentation de la zone à proximité de la haie démontrent son importance  pour leur confort.

Ce projet, réalisé en 1987, montre qu’il est possible de concilier agriculture et biodiversité, parions qu’il aura contribué à d’autres réalisations de ce type.

Merci à Mme Gouysse...

lundi 6 décembre 2010

L'année dernière ...

L'équipe ayant représentée Le Neubourg au Trophée National des Lycées Agricoles l'an dernier est  arrivée à l'honorable place de 4ème. Pour cela il ont fait preuve de détermination et d'enthousiasme.
En bas et de gauche à droite : Sophie, Bastien, Pierre-Charles, Benoît et Benjamin.
En haut et de gauche à droite : M. Le Cointe, Mme Rapeaud, MM. Couvet, Lelarge et Leroy et Mme Vauquelin.

Nous espérons faire aussi bien qu'eux lors des différentes épreuves :

  • épreuve n° 1 : préparation et clippage / toilettage de Corolle.
  • épreuve n° 2 : présentation de Corolle.
  • épreuve n° 3 : réalisation d’un Blog : tnla-lin-terre-nette.
  • épreuve n° 4 de communication : une affiche et son argumentaire.
  • épreuve n° 5 : notation de l’implication des candidats sur le Salon.

Nous serons dans la 1ère section du concours réservée aux animaux de race Prim'Holstein.

N'oubliez pas, nous serons présents sur le 48éme Salon International de l'Agriculture du mercredi 23 février 2011 au dimanche 27 février 2011.

Nous comptons sur vous pour nous soutenir....

Qui est Gilbert Martin ?

Il est né le 11 décembre 1899 à Rouen (Seine-Maritime).
Petit fils d'un inspecteur primaire et fils d'un chirurgien, Gilbert Martin quitte le lycée de Rouen à quinze ans pour prendre la tête d'une exploitation agricole dans l'Eure. Conseiller municipal en 1925, il est élu maire du Theillement en 1929. Après la guerre, il fonde le journal « L’Eure agricole » en 1945, il est aussi président fondateur de la Confédération générale de l'agriculture dans l'Eure (1945), président de la Chambre d'Agriculture de l'Eure (1952), administrateur de la Caisse régionale de crédit agricole et de la Mutualité agricole. Il préside aussi le Comité départemental de l'habitat rural et, comme tel, participe à la reconstruction de nombreux logements ruraux et ouvriers dans un département particulièrement éprouvé par des opérations militaires de la Libération. Il est en outre membre de divers organismes nationaux (Conseil supérieur de l'agriculture, Académie d'agriculture de France, commission de l'agriculture du Commissariat général au plan …) et président-directeur général d'une entreprise chimique à Rouen.
Ce notable bien implanté, qui professe des opinions radicales modérées assez répandues dans le département de l'Eure, s'est présenté sans succès aux élections sénatoriales du 19 juin 1955 sous l'étiquette Rassemblement des gauches républicaines (RGR). Battu au second tour par le sénateur sortant Georges Bernard, mais avec un nombre très honorable de suffrages, il est retenu par Pierre Mendès France qui souhaite remplacer Albert Forcinal (qui présente sa propre liste) par un représentant du monde rural. Gilbert Martin est donc second de la liste radicale et radicale-socialiste dirigée par l'ancien président du Conseil, et qui, avec 37,1 % des suffrages exprimés, emporte deux sièges sur les quatre à pourvoir.
Membre de la Commission de l'agriculture comme il se doit, et de l'éducation nationale à partir d'octobre 1957, il se montre un parlementaire assez actif mais étroitement cantonné dans le domaine de sa compétence. Il dépose de nombreux rapports, avis et propositions de lois sur la modernisation de l'agriculture ainsi que sur la majoration des rentes viagères. Rapporteur pour avis, il intervient chaque année dans la discussion budgétaire des crédits destinés à l'agriculture et à l'habitat rural. Il intervient le 5 novembre 1957 dans la discussion qui précède l'investiture du gouvernement Gaillard mais uniquement pour s'interroger sur la politique agricole du futur gouvernement.
Ses votes sont assez conformes à ceux de Pierre Mendès France. Comme lui, il vote la confiance à Guy Mollet, les pouvoirs spéciaux en Algérie et contre la ratification des traités de Rome. Il vote contre la confiance à Maurice Bourgès-Maunoury et s'abstient lors de l'investiture de Félix Gaillard. Tous deux votent la chute de ce dernier et l'investiture de Pierre Pflimlin. Mais à la différence de Mendès France, il vote l'investiture du général de Gaulle le 1er juin 1958 et les pleins pouvoirs le lendemain.

La carrière parlementaire de Gilbert Martin ne va pas au-delà. Candidat suppléant de Pierre Mendès France dans la 5ème circonscription de l'Eure (Louviers) le 23 novembre 1958, ce dernier est battu dès le premier tour par Rémy Montagne. A nouveau battu an Sénat en septembre 1959, il abandonne la vie politique.

Il décède le 29 octobre 1976 au Theillement (Eure). Le LPA  du Neubourg prend son nom en 1993.

Merci à Hélène Leroy pour son aide afin de rédiger cet article.